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Aude GREGOIRE

 

Lucien Lazare 

«  La singularité de la formation de la résistance juive réside non seulement dans la précocité de l’engagement, mais aussi dans le nombre relatif et la qualité des personnes concernées. »

«  Le Dr Joseph Weill, au service de la vie.

Médecin Juif à Strasbourg, il prend très vite conscience en lisant Mein Kampf avant la fin des années 20, 

Du danger qui gronde de l’autre côté du Rhin. Il avertit de la montée du nazisme, de l’antisémitisme, mais peu 

L’écoutent. Réfugié à Terrasson en 1939, il s’intègre en développant les bienfaits d’une médecine moderne et bienveillante.

A partir de 1940, commence son combat d’abord légal pour sauver les juifs étrangers internés dans les camps de l’ Anti – France  comme Gurs et Rivesaltes, sous l’égide de l’ OSE. A partir de septembre 1942, le combat se fait clandestin pour sauver les enfants d’une mort certaine. De nombreux enfants seront sauvés grâce à cette bataille muette, tenace et si inégale, menée par une équipe en grande partie judéo alsacienne, persuadée de ne pas en avoir assez fait.

«  La très discrète Tante Fanny »

Fanny Schwab, belle soeur du Dr JW, femme discrète, a eu une action d’aide de la communauté Juive très importante pendant la guerre, au sein de l’ OASI à Périgueux, de 1939 à 1944.

Fidèle collaboratrice de Laure Weil, son action a été d’abord tout à fait légal, puis de plus en plus illégale pour pouvoir sauver le maximum de juifs étrangers et français pourchassés.

Dénoncée, elle a pu s’échapper et fuir en Suisse en 1944 avec son amie Mimi Schmidt.

De retour à Strasbourg, après guerre, elle a pris la direction du célèbre Home Laure Weil.

Et le titre pour mon grand – père

 

« Le Dr Joseph Weill ose combattre l’ Anti – France.

Le courage au service de la lucidité «